... Les morts sortent de leur sépulture.
Depuis son domaine caché dans les sombres forêts brumeuses au pied des Montagnes grises, la famille maudite de Valmort se réveille. Encore affaiblis par ce long sommeil forcé, ils mettent à la tâche leurs fidèles (et plus moins contraints) serviteurs. Les habitudes féodales bretonniennes ne s'oublient pas si facilement, même après un millénaire de non-vie.
Hubertus de Malmaison, humble nécromancien aux épaules voûtées et au visage marqué par une longue vie d'errance, ressent l'appel de ses maîtres. Il pousse un soupir las, passant sa main décharnée dans ses cheveux en bataille, puis parlant pour lui même : " C'était trop beau pour durer... Bon, allons réveiller ce qui devrait dormir à tout jamais... "
(recrutement d'un nécromancien niveau, avec une surprise : 90 points)
Quittant son laboratoire situé au cœur d'un manoir depuis longtemps en ruine, Hubertus entreprit de descendre au caveau de sa démarche claudicante, posant un regard tantôt indifférent, tantôt affectueux, sur ses diverses créations, traînant dans les couloirs et les pièces comme des parodies de gardes et de valets : zombies décharnés au regard creux, squelettes, âmes en peine...
Arrivé dans le caveau, pièce décrépite aux murs tapis de mousse, le vieux nécromancien utilisa sa torche pour allumer une série de bougies sur leurs candélabres rouillés, qui ne s'allumèrent que de mauvaise grâce au milieu de l'humidité ambiante.
La lumière révéla une série de cercueils et sarcophages, posés à même et le sol ou mis debout contre les murs. Hubertus s'arrêta devant une urne ornée en bronze posée dans une alcôve, finement ciselée et d'allure très archaïque. Il récita pour lui même une incantation de protection, et entreprit de défaire les différents sceaux qui retenaient la créature prisonnière. La température commença à chuter alors que les protections magiques étaient défaites une à une. L'urne irradiait de plus en plus de malveillance. Des fumerolles d'un noir plus noir que l'obscurité environnante s'en échappaient, formant des tentacules de brume obscure. Enfin, le dernier sceau fut rompu. Dans un hurlement strident issu du fond des âges, il apparut, forme flottant dans les airs, drapée d'une robe de bure noire décharnée et portant une faux aux reflets surnaturels, irradiant de malveillance. Sa capuche était rabattue, révélant un crâne inexpressif. Seuls ses yeux irradiants d'une lueur verdâtre malsaine évoquaient une hostilité et une colère sans fin. Celle d'un sorcier qui a échoué dans ses desseins les plus noirs, et en a payé le prix.
Hubertus ne parut pas plus impressionné que ça. " Les maîtres se réveillent, il est temps pour Démétrius le terrible de servir une fois de plus. Nous avons une nouvelle guerre à mener. ". Au mot " servir " les yeux du spectre semblèrent irradier encore plus de colère, mais il se plia à la volonté du vieux nécromant, de mauvaise grâce, et le suivit lorsque celui-ci commença à remonter l'escalier...
(recrutement d'un spectre des cairns : 60 points)
Depuis son domaine caché dans les sombres forêts brumeuses au pied des Montagnes grises, la famille maudite de Valmort se réveille. Encore affaiblis par ce long sommeil forcé, ils mettent à la tâche leurs fidèles (et plus moins contraints) serviteurs. Les habitudes féodales bretonniennes ne s'oublient pas si facilement, même après un millénaire de non-vie.
Hubertus de Malmaison, humble nécromancien aux épaules voûtées et au visage marqué par une longue vie d'errance, ressent l'appel de ses maîtres. Il pousse un soupir las, passant sa main décharnée dans ses cheveux en bataille, puis parlant pour lui même : " C'était trop beau pour durer... Bon, allons réveiller ce qui devrait dormir à tout jamais... "
(recrutement d'un nécromancien niveau, avec une surprise : 90 points)
Quittant son laboratoire situé au cœur d'un manoir depuis longtemps en ruine, Hubertus entreprit de descendre au caveau de sa démarche claudicante, posant un regard tantôt indifférent, tantôt affectueux, sur ses diverses créations, traînant dans les couloirs et les pièces comme des parodies de gardes et de valets : zombies décharnés au regard creux, squelettes, âmes en peine...
Arrivé dans le caveau, pièce décrépite aux murs tapis de mousse, le vieux nécromancien utilisa sa torche pour allumer une série de bougies sur leurs candélabres rouillés, qui ne s'allumèrent que de mauvaise grâce au milieu de l'humidité ambiante.
La lumière révéla une série de cercueils et sarcophages, posés à même et le sol ou mis debout contre les murs. Hubertus s'arrêta devant une urne ornée en bronze posée dans une alcôve, finement ciselée et d'allure très archaïque. Il récita pour lui même une incantation de protection, et entreprit de défaire les différents sceaux qui retenaient la créature prisonnière. La température commença à chuter alors que les protections magiques étaient défaites une à une. L'urne irradiait de plus en plus de malveillance. Des fumerolles d'un noir plus noir que l'obscurité environnante s'en échappaient, formant des tentacules de brume obscure. Enfin, le dernier sceau fut rompu. Dans un hurlement strident issu du fond des âges, il apparut, forme flottant dans les airs, drapée d'une robe de bure noire décharnée et portant une faux aux reflets surnaturels, irradiant de malveillance. Sa capuche était rabattue, révélant un crâne inexpressif. Seuls ses yeux irradiants d'une lueur verdâtre malsaine évoquaient une hostilité et une colère sans fin. Celle d'un sorcier qui a échoué dans ses desseins les plus noirs, et en a payé le prix.
Hubertus ne parut pas plus impressionné que ça. " Les maîtres se réveillent, il est temps pour Démétrius le terrible de servir une fois de plus. Nous avons une nouvelle guerre à mener. ". Au mot " servir " les yeux du spectre semblèrent irradier encore plus de colère, mais il se plia à la volonté du vieux nécromant, de mauvaise grâce, et le suivit lorsque celui-ci commença à remonter l'escalier...
(recrutement d'un spectre des cairns : 60 points)